Les rosiers poussent généralement sans crier.
"Les choses qui comptent réellement sont celles qui vous possèdent, pas celles qui vous possédez."
Entendu dans une publicité télévisuelle pour une voiture. La phrase n'est peut-être pas exacte, mais peu importe. Les grands auteurs sont souvent plagiés, et mal en plus.
Cette affirmation est vraie, en ce qui me concerne. La cigarette me possède, un peu, le poker, énormément. Et les femmes aussi. Où devrais-je dire la femme?
Comme toujours, je ne sais si je dois me plaindre de ces addictions, ou au contraire les louer.
Le monde est décevant. Je pense qu'on s'accordera là-dessus aisément. La question est: comment gérer cette fatalité, si fatalité il y a?
Depuis un temps, je considère le monde comme un gigantesque terrain de jeu. Je ne suis pas du genre à rêver de stabilité, d'une maison à la campagne et d'une famille miraculeusement heureuse et unie. Non, je suis un être profondément expérimentateur. Il me faut changer, et changer encore. Faire des trucs suicidaires, rien que pour les faire, genre se casser le bras.
Evidemment, ça fait des dégâts, y compris collatéraux. Il s'agit au fond d'un arbitrage permanent entre liberté et sécurité. Je crois que j'essaye d'oublier la sécurité, quoi qu'en dise Jo.
Ah tiens, j'ai une idée. Je veux monter ma boîte. Plus tard. Bientôt. Le plus tôt possible.