I don't need to fight to prove I'm right.

9 mars 2007

Au final, les conduites addictives sont on ne peut plus naturelles. Quand on y pense, beaucoup d’actions que l’on effectue sont conditionnées par une dépendance. La dopamine par exemple, ou n’importe quelle hormone du plaisir libérée lorsqu’on mange (et qu’on a faim, ça marche pas si on nous bourre via un entonnoir), que l’on fait du sport, que l’on sexe, etc., crée une certaines addiction mentale. Pour plus d’infos, consultez le TPE d’une connaissance (c’est un euphémisme) qui expérimente aujourd’hui l’addiction au travail impliqué par les études de médecine.
Tout ça pour dire (et oui) que je me sens profondément accro à de très, trop nombreuses choses. Je fais parfois un footing autour du champ de mars, de nuit, je vous raconte pas la jouissance absolue, et du coup, ben j’ai envie de remettre ça souvent comme dirait l’autre. Pareil pour la natation. Pareil pour le s*xe, mais faut pas le dire ça fait obsédé qui ne pense qu’à ça parce qu’il assume ses pulsions humainement humaines. Et la clope évidemment.
Evidemment. Ce qui implique quelques contradictions, comme fumer en sortant de la piscine. Hem j’ai honte.
Et, évidemment, je suis aussi accro à PES. Parce que chez Konami, ils ont longtemps étudié les ressorts de la drogue. Et ils ont compris qu’on pouvait faire beaucoup de fric avec. Des dealers efficaces et discrets en somme.
Evidemment, je suis accro à DSK. Louper une minute de son cours constituerait pour moi un sacrilège impardonnable, qui m’obligerait à lui offrir mon corps, pourtant habituellement loué pour très cher. Quoique. Non en fait.
Tout ça pour dire (encore !) que l’addiction à un être humain, et ben c’est rude pour se procurer sa dose quotidienne. Pas de dealers efficaces dans ce domaine. Eviter l’overdose est au moins aussi difficile.
Je confirme. Et là vous vous dites que je suis schizophrène parce que je confirme mes propres écrits. A voir.