Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Aristide et Andromarque: bravo les 2 compères!
Aristide et Andromarque: bravo les 2 compères!
  • Il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux ; il faut se satisfaire du nécessaire ; rayons de soleil dans un vélux et un bon cigare dans l'anus. La la la lop bom bidoum.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Albums Photos
Derniers commentaires
30 juillet 2007

Dom Juanisme et autres péripéties.

tender_forever___take_it_offSuis-je un Dom Juan? C'est la question que je me suis posé à la suite d'un message de Picachu, apparemment anodin, mais en fait non.

Premier point commun: je défie le ciel, avec ou sans statue de Commandeur.

Second point commun: j'ai un rapport spécifique à l'amour. Je me suis rendu compte que j'étais capable de tomber amoureux d'à peu près toute fille un minimum attirante. Le seul souci étant que ce sentiment s'illustre par sa précarité. Il y a une semaine, j'ai échangé des regards un tant soit peu équivoques avec une inconnue, dans le métro. Pendant quelques instants, il n'y avait qu'elle qui taraudait mon esprit pourtant fécond dans la profusion intellectuelle à deux sous. Cerise sur le gâteau, elle était accompagné de son copain, et, on aura beau dire, on aura beau faire, c'est quand même un sacré levier fantasmagorique pour moi.
Pendant quelques instants, j'étais pris d'un désir passionnel incroyable, désir bien vite oublié quelques minutes après. Je suis amoureux de toutes dans l'instant, donc je ne suis amoureux d'aucune dans la durée. Passer ma vie avec quelqu'un me paraît une énormité; ou alors il s'agit d'une invitation à l'adultère, ce qui a ses intérêts, convenons-en.

Faisons le compte: aujourd'hui, je peux revendiquer une certaine forme de passion pour elle, elle, elle, elle, elle et elle. Seul problème: je sais que si je couche avec l'une d'elle, elle ne m'attirera plus. La flamme sera éteinte, après avoir atteint un summum.
La passion ne s'incarne que dans le cadre d'une épreuve, qu'il s'agit de mener à son terme. Dès lors, la passion disparaît, assouvie par le sentiment du devoir accompli. D'ailleurs, la passion est d'autant plus forte que les obstacles sont importants: à tout hasard: la distance, kilométrique ou non, et l'adultère.

Bien à toi, El Burlador.

Publicité
Publicité
Commentaires
S
Aristide, I totally sympathize with your situation. <br /> You've known the good advice to give me when I needed a sex machine, remember ? Onanism seems not to be a secret to you, so, you logically should overcome the lack of sex a certain lapse of time. Right ? Good luck (>3<)
P
Avant toute chose, dsl pour tous ces commentaires dÈnuÈs de sens et d'organisation mais, Ètant en vac, je ne peux point faire autrement car je n'ai accËs ‡ la toile qu’une fois le soleil couchÈ et durant un trËs court laps de temps quotidiennement. Cela fait, je peux donc continuer ‡ te contredire, mon cher double, pour te convaincre de la prÈdominance du bien face au mal. <br /> Je disais donc que, si je faisais tapis avec une reine et un roi de coeur en main, ce n'est pas parce que la passion amoureuse donne un sens ‡ ma vie, mais parce que le sens de ma vie c'est l'Amour, tout court! Ce que tu appelles passion amoureuse n'est, selon moi, qu'un dÈsir passionnel de sexe, d'affection charnelle, un dÈsir d'Ítre aimÈ sensiblement. Si, comme tu le dis, l'Amour n'est pour toi qu'une Èpreuve, qu'un dÈfi, qu'un jeu, et qu'une fois l'Èpreuve accomplie, le dÈfi rempli, le jeu gagnÈ, la passion amoureuse disparait, c'est (selon moi encore une fois, et je ne prÈtends pas avoir toujours raison bien sur) que tu confonds "l’Amour" et le dÈsir de faire l’amour, en rÈalitÈ. Pour toi, le seul fait d’imaginer la prise de pouvoir du cœur (ou plutot du corps je suppose) d’un Ítre de sexe opposÈ n’a point d’Ègal, si je te comprends bien. Le plaisir et le prestige qui l’accompagne ensuite n’a, apparemment pas d’Èquivalence en terme de jouissance. Mais, comme tout dÈsir, ce n’est que passager comme tu l’as si bien remarquÈ. Alors qu’au contraire, sur le long terme, l’Amour, qui s’apparente ‡ un combat de coq o_ l’on risque d’y laisser quelques plumes, comme tu le dis si bien, t’a apportÈ des moments bien plus fort†: de bonheur, bien sur, mais aussi de malheur, par opposition. Les extrÍmes se touchent. Comment pourrions-nous jouir de bonheur si nous n’avions jamais connu le malheur? La vie n’existerait-elle pas que par contraste. <br /> De plus, j'ai la forte impression que tu rÈsumes l'Amour ‡ sa simple connotation franÁaise premiËre, en oubliant l'AmitiÈ (qui est "l'Amour sans ailes" comme disait Byron) ou encore toutes les autres formes d'Amour, qui avaient chacune un nom propre au temps des grecs, si mes souvenirs sont bons. Passer sa vie avec quelqu'un que tu aimes te paraÓt Ítre une ÈnormitÈ mais, ne souhaites-tu pas avoir des amis pour toute ta vie sur lesquels tu pourrais compter ‡ n'importe quel moment et n'importe o_? <br /> Enfin si ta vie n'est qu'une provocation continuelle envers le Haut Commandeur, pourquoi ne pas adopter l'attitude la plus provocatrice possible: l'indiffÈrence. A partir de ce moment, dans la logique des choses, conformÈment au pari pascalien, la vie ne vaut d'Ítre vÈcu que si on la vie comme un rÍve, c'est ‡ dire dans l'Amour†(de Soi, d'Autrui et de MËre Nature, as far as I am concerned). Au pire, si le Grand Manitou existe, il nous pardonnera de notre pÈchÈ, une fois enterrÈ six pieds sous terre, non†? Et, la vie aprËs la mort, au pays de l'ubiquitÈ, et pourquoi pas Ègalement de l'ÈternitÈ (vu qu'on en rÍve tous un peu en fait) ne pourra qu'Ítre plus belle que la vie avant la mort, isn't it? <br /> Voil‡, c’est le premier article que j’Ècris net et certainement le dernier puisque c’est le pire ‡ mon gout. Mon inconscient me dÈpasse et j’en suis jaloux, c’est diabolique. Pour votre gouverne, la phrase de la nuit que j’ai criÈ ‡ 5 h du mat’, hier, dans mon sommeil Ètait†: ´†Mentir, c’est bluffer†!†ª. Ne serait-ce pas toi, double diabolique, qui entre en moi toutes les nuits?<br /> ps: Merci à Galimède pour le compliment et m si t en mank de sexe Aristide jspr qd m que sa te mank moins que l'Amour.
A
J'approuve Ganymëde!<br /> <br /> En attendant, que le sexe donne ou non un sens à ma vie, je suis tout de même en manque donc fait chier.
G
Mais quel poetic lover du slip !
P
Pica, chou, ne le serait-il pas trop? Passée la semaine d'ataraxie, vous avez bien compris, j'en suis sur, que la catharsis avait pris le dessus. Tel un certain Aristide, un besoin profond de faire ressortir mes passions a ressurgit (comme il y a un an tout juste d'ailleurs pour ceux qui s'en souvienne). Durant cette passionante semaine 30 de l'année 2007, je suis devenu un raciste, pédophile, quasi-licencié pour non-assistance à personne en danger, échappant de peu donc au tribunaux et, au passage, à la mort si je ne m'était pas arrété sur l'autoroute, 5 min avant que mon moteur n'explose. La vie tient donc a peu de choses en réalité. Un illustre prof à La C. nous a démontré scientifiquement d'une manière des plus sincères, que l'on ne controle en réalité que 70% de notre travail en produisant 30% de nos efforts (par rapport à notre capacité de production si vous préferez). Au poker on dit que la chance intervient à 30% environ d'après mes sources. Tout cela pour dire en réalité que notre vie et analogue à un simple jeu de dé que l'on ne peut prévoir qu'en étudiant une multitude de probabilité. For me, life is a dream but it's a game too. forget the risk and play the game . trhat's my way. Je mise all in sur l'amour car c pour moi ce qui donne un sens a ma vie. car ce n'est pas une passion comme le sexe.
Publicité