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Aristide et Andromarque: bravo les 2 compères!
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  • Il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux ; il faut se satisfaire du nécessaire ; rayons de soleil dans un vélux et un bon cigare dans l'anus. La la la lop bom bidoum.
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10 mai 2008

Je chasse les insectes volants depuis l'âge de 5 ans.

reverse_thrust_pwLes soirées lose, à force ça épuise.
C’est la rage qui épuise.
Pourquoi expliquer, si personne ne comprend ?
Pourtant, il faut qu’il sorte, cet indicible. Alors, cracher ? Devant le regard médusé.
Une boule de tension infernale étouffe. Fait hurler.

Lever la tête, et voir un mur. Un son perceptible, derrière. Les interstices suintent de merde et de sang. Alors évidemment, on se tait. Ou on tape, sans autre effet que s’en briser les poings.

Et toute cette puanteur.

Déjà vu Thomas. Déjà entendu, déjà lu, déjà senti. Conventions morbides, et patati.
Et personne ne semble lire plus que des mots.
Une, un jour, mais elle est trop discrète, et loin. Parle donc ! je sais que tu comprends, toi.
Un ou deux autres peut-être. Trop peu face au trop plein.

Affreuse solitude.

Un rien voulait tout. Etre tout. Mal lui en a pris.

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Commentaires
F
A noter que ton cri sur-muet peut s'essayer par chez moi, il n'y rien à effondrer !<br /> salut petit rien !
A
"un cri non pas muet en réalité mais trop puissant pour sortir sans tout effondrer"<br /> Exactement.
F
oui, un trouble de soi comme on aurait des troubles du sommeil, peut-être est-ce lié d'ailleurs, un peu feu follet vacillant insaisissable, ton contour est flou, tu chavires beaucoup trop pour la plupart.<br /> souvent je crois que les mots usent parce qu'ils trahissent instantanément celui qui parle, souvent je pense que le plus beau dans les mots ce sont ces non-dits qu'il faut s'astreindre à percer, comme un devoir ou une curiosité. <br /> Certes ça demande un effort, mais c'est seulement ainsi que l'on peut savoir quelqu'un, pensée sentiments contour, le reste des personnes n'est que couleur, parfum, peau, un rêve qui s'évanouit lorsqu'ils sortent de la pièce. Le fond des mots ne doit pas être donné. trop facile.<br /> mais oui, pensée bridée par ces non-dits là, je n'ai pas d'antidote encore, je cherche cependant. Si tu le trouves avant moi, merci de me prévenir, j'en ferai bon usage !<br /> et toujours cette futilité des mots énoncés, préférer se taire plutôt que toutes ces conversations inutiles dans lesquelles il n'y a rien à creuser si non les mots pour les mots, faire un lien, prouver qu'on existe parce qu'on parle et qu’on « pense ». Brrrr<br /> ce cri qui sort de la bouche déformée, à s’arracher les mâchoires, mais rien ne sort que des aiguilles invisibles qu’on voudrait bien qu’elles aillent se planter ailleurs, un cri non pas muet en réalité mais trop puissant pour sortir sans tout effondrer. A la place, de l’air s’engouffre pour raviver encore un peu plus le cri sourd. Oui, tu le connais.<br /> Peu claire, pardon, c’est la faute des mots évidemment !
A
Trouble(s), c'est le mot.<br /> Quel déception de ne pas couvrir ce non-dit! Fascisme du langage, qui bride la pensée en tant que condition de son expression.<br /> <br /> Je crois connaître le cri muet. Il fait mal à la gorge.
F
Les poings éclatés sur le sol ça reste cicatrice sous la peau, stigmates, on peut les reconnaître ceux qui ont la folie à fleur de peau, la puanteur est autour, eux sont troubles c'est tout. <br /> Et les mots, un mot est toujours en même temps un silence, le non-dit du mot émis, il faudrait souvent leur offrir un sonotone linguistique. <br /> Connais-tu aussi le cri muet ?<br /> bien à toi !
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