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Aristide et Andromarque: bravo les 2 compères!
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  • Il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux ; il faut se satisfaire du nécessaire ; rayons de soleil dans un vélux et un bon cigare dans l'anus. La la la lop bom bidoum.
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5 décembre 2008

Je marche. Seul bien sûre. Le gros casque sur les

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                Je marche. Seul bien sûre. Le gros casque sur les oreilles me fait ressembler à un martien, enfin de leur point de vue. Soit, je suis un martien mais il écoute une musique envoutant, pleine de questions elle-même mais somptueuse par le voyage qu’elle vient de me faire faire sur un trajet que je fais tous les jours, mais, je l’aime ce trajet. J’aime aller en cours le matin pour cet air frais et cette musique qui le change tous les jours. J’aime ce trajet car même si c’est un automate exécuté quotidiennement c’est toujours un voyage je ne sais où un quart d’heure durant. Et puis je la vois cette masse jaune, une masse jaune aux couleurs de cette ville bien tranquille, bien rangée, propre.

                Je la vois cette masse jaune où je suis sensé apprendre plein de trucs pour comprendre plein de trucs -rire-, technique évidemment. Je sais que je vais voir en premier cet individu fumer sa cigarette, oui, ça va me rassurer mais un quart de seconde plus tard je sais qu’il pense comme mes autres camarades de classe. Je baisse donc la tête. Je suis content, content du voyage que je viens de faire et j’affiche une mine ravie. Je dis bonjours et j’écoute le sujet en cours qui s’abat sur l’assemblée. Je pense qu’ils parlent de la soirée d’hier, où, bien évidemment je n’étais pas convié mais ne nous attardons pas sur de telle banalités.

                Une messe basse et des rires. Ha oui je me souviens. Je suis passé juste avant la soirée chez l’homme à la cigarette pour chercher des films histoire de combler le silence, mais ne nous attardons pas sur de telles banalités… ils étaient deux la veille au soir, et je sentais le choc de ma présence mais le politiquement correcte leur dictait de ne pas faire mauvaise figure. Les pauvres je voyais que c’était si dur de se retenir en face de la peste.

                L’autre qui était de ces deux là me lance un pic, mais attardons nous sur de telles banalités. Je ne réponds pas. Effectivement, en victime qu’ils me pensent ils n’en attendent pas plus. Le deuxième pic n’est pas supportable. Je ne demande pas le respect mais là c’est une question de dignité, c’est trop. Trop. Oui, trop. Je prends la parole, le choc coupe toute parole de l’assemblée trônant sur ce parvis d’école d’ingénieur. Oui, ils ne connaissent pas trop les vagues.

                -« tu crois que c’est facile d’être à ma place ? pense tu. Non effectivement ! pour toi la différence n’est qu’une attraction nourissant ton médiocre esprit critique. Tu est la comme un connard de babouin a affirmer avec pirté que tu ne te rappelle pas de toute la soirée. Affirmer qu’au final c’est le plus important pour toi : te bourrer la gueule pour te divertir et trouver un prétexte de te lacher ? on cherche des pretextes pour être sois même pour faire mine d’une autre figure. Cette hypocrisie est affligeante. Tu es qui alors pour me traiter, me juger de pestiférer, faire de moi un putain de singe de foire. Tu es qui sale enculer de ta mère ? Hein ???? putain mais tu crois que c’est facile d’être a ma place ? Non évidemment tu ne le sais pas. J’en ai rien a branler de toutes tes insultes médiocres

Putain mais tous ces connards fini jugent, ne connaissent pas la différence, me juge pour ma personnalité alors qu’ils ne la connaissent même pas. Mais c’est quoi ce bordel d’intolérence. On me repproche de l’être, de ne pas faire preuve d’adaptation. On me reproche de ne pas être un de ses gugus qui cherchent éventuellement une personnalité à afficher.

                Mais putain c’est quoi le problème, c’est quoi, pourquoi ? pourquoi ? S’’il vous plait, pourquoi ? je n’ai pas besoins d’un autre monde mais d’un environnement de différences. Mais c’est quoi le problème pourquoi les humains ne s’exploitent pas à défaut d’entre eux. Vous savez ca me fait rire de les voire s’éxiber. Tous à se rassurer que la critique de la pauvre fille pas gattée par la nature était bein placée.

                S’il vous plait, à défaut de ne pas me répondre laissez moi pleurer. Pleure pleur s’il te plais. Pourquoi je ne peux pas. J’ai tellement envi de me retrouver dans ses bras pour pleurer, me sentir protégé. Me retrouvé dans les bras de l’un de vous ou de mes parents me disant que ca va, juste un main dans les cheveux. Non, je suis loin et je ne peux pas pleurer. J’écoute alors un passage de god speed dans F infinity : providence, lors de cette deuxième montée je serre poings et dents déterminé a continuer de marcher vers la découverte et l’évolution. Je me relève.

                Voila mon quotidient, je ne sais pas si je pense plus que les autres, je ne sais pas si j’ai plus raison qu’eux. Ma seule question est quand aurai-je le courage de prendre un bain chaud et d’y rependre ma rouge vitalité achevée bien plus tôt.

Il n’y a que vous

Et je vous hais et remercie

Je pleure enfin

pardonnez ma médiocrité...

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Commentaires
A
Aristide m'a volé mon commentaire, alors je l'emmerde, pour ainsi dire !<br /> J'ai plus rien à dire. Erm. Beuh. Et autre.
A
C'est marrant, à chaque fois que je te lis j'ai l'impression que tu écris en ayant au préalable pris du LSD.<br /> <br /> Toujours est-il que ton article est extrêmement fort, car on voit qu'il vient des tripes. J'aime ta spontanéité, encore une fois.
T
désolé, il fallait que ca sorte. <br /> je pense qu'on puise notre puissance dans des basculenments de balance. j'ai du mal à saisir comment le neutre d'esprit arrive à etre productif, je pense qu'il faut choisir un camp ou peut être qu'il nous choisit, on a toujours le choix de tout arrêter. c'est simple. <br /> le prix des pensées est très chere, je comprends ceux qui ne s'en encombre pas, je ne peux pas dire domage pour eux. maintenant à savoir comment se servir de ces pensées, comment se battre dans l'ombre. et si un jours je trouve, je ne me priverai pas de m'en servir.
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