Symboles et charabia.
Les amis, mon réveil n'avait déja pas commencé en beauté. Un mal de dos, un nez qui coule. Cette idée qui ne veut pas quitter ma tête. J'ai bien des idées de substitution (merci le poker, merci les Simpsons, je vous revaudrai ça), mais je peux pas substituer en permanence, c'est pas très honnête. Et puis j'ai un peu des exams bientôt aussi. Donc un réveil de merde.
Et là, pour ne rien arranger, après mon réveil j'ai la bonne idée de déambuler sur la page du Monde! Devinez pourquoi? Pour lire les nouvelles du monde! Mais quelle vie fantastique, je ne vous le fais pas dire!
Catastrophe: le premier titre sur lequel je tombe est: "Sarkozy veut convaincre Bush de la nécessité d'un nouveau Bretton Woods". Juste après, mes yeux sont attirés (mal les en a pris!) sur un autre article: "Les députés ont achevé l'examen du Grenelle de l'environnement".
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Je suis exaspéré par cette usage inaproprié et stupide de symboles relatifs à des évènements passés. Je ne sais pas pourquoi les hommes politiques font ça. Evidemment, ils sont rodés en com', et ils doivent se dire que ça a une résonance dans l'imaginaire collectif. Personnellement, j'ai l'impression qu'on nous prend pour des abrutis. Etant quand même (un minimum) calé en micro-économie, macro-économie, histoire économique, et un peu en économétrie et finance, je ne vois vraiment pas de rapport évident entre les accords de Bretton Woods et les tentatives actuelles de régulation financière.
Et le Grenelle de l'environnement. Mais bon dieu de merde, pourquoi ces clowns de politiques Français ont eu le malin plaisir de nommer toutes les négociations multipartites récentes par ce nom à la con? Déja ca sonne mal, ensuite, encore une fois, il n'y a pas vraiment de rapport entre cette putain de rue de Grenelle (qui me rappelle un peu trop le quartier de Sciences Po d'ailleurs) et des négociations sur des taxes écologiques ou autres subterfuges pour faire croire qu'on va sauver cette planète qu'on prend un malin plaisir à violer tous les matins. Et c'est du sexe anal.
Je suis furieux.