Coccinelle.
Aujourd'hui est une belle journée.
Mon bifteck cuit -bien carbonisé en surface, bien sanguinolent à coeur, et c'est un motif de réjouissance. Ca me fait penser. Un italien qui habite plus ou moins dans mon immeuble était un chef jusqu'à cette année. Ses exigences culinaires sont évidemment très élevés, et pourtant il boit de la bière de qualité pisseuse toute la journée. Ca n'a rien à voir, mais avouez que c'est un paradoxe.
Le vent froid me baffe le visage, mais j'apprends à aimer ça. Il vaut mieux, ce sont les Pays-Bas après tout, et le vent est une part de la culture ici. Ils font avec ce qu'ils ont, comme tout le monde.
Ma cigarette a un goût délicieux ; et pourtant c'est la même qu'hier soir, hier soir où, ne parvenant pas à trouver le sommeil, je suis sorti sur mon balcon, dans le froid et presque à poil, pour absorber cette salvatrice nicotine. Je ne parvenais pas à trouver le sommeil, vous savez.
Aujourd'hui, je suis invincible.